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Dépénalisation du cannabis, Sécurité sociale de l’alimentation ou remboursement des fauteuils roulants : au congrès du MJCF, les jeunes communistes ont de la suite dans les idées.
Ce week-end du 11, 12, 13 avril 2025, le Mouvement des Jeunes Communistes de France a tenu son 44e congrès à Bobigny. Venus des quatre coins de la France, les militants ont débattu sur des questions sociales et écologiques pour mettre à jour leur texte d’orientation.
La chanteuse américaine s’est affirmée comme l’une des plus inspirées de sa génération en égrenant des albums gracieux et toujours habités par l’héritage des luttes. À l’occasion de la sortie de son nouvel album, l’addictif « Sun Without the Heat », elle partage avec nous quelques réflexions sur son art et l’actualité de son pays.
L’affiche de cette 89ème édition de la Fête de l’Humanité, signée par l’artiste Yoann Buffeteau !
Symbole de résistance, ce poing serré qui traverse la beauté de la nuit en s’élevant au dessus des lumières de la Fête, est un clin d’œil aux gants portés par Tommie Smith et John Carlos lors des Jeux Olympiques de Mexico en 1968, et plus largement un salut aux Droits de l’Homme.
Dans son tube, écrit en 1985 avec la complicité de Richard Seff, le chanteur toulousain raconte la galère d’une jeune femme qui cherche dans un bar miteux l’homme qui l’aidera à émigrer. Un texte en adéquation avec l’époque.
«Au Macumba, elle danse tous les soirs, pour les dockers du port qui ne pensent qu’à boire », chantait Jean-Pierre Mader en 1985. Le morceau est resté vingt-trois semaines au Top 50. Tout le monde à l’époque a dansé dessus. Et pourtant, cette chanson raconte une histoire triste, celle d’une jeune femme qui émigre et se retrouve coincée dans un bar malfamé. De l’héroïne de Macumba, on ne connaît pas grand-chose, si ce n’est qu’elle « offre son corps contre quelques dollars ». Seul lien tangible de sa solitude, dans cette atmosphère poisseuse, on sait « qu’elle a quitté son île (…) dans les cales d’un cargo », ivre de rêves d’une vie meilleure, « loin des bidonvilles ».
Helin Bölek, l’une des chanteuses de Grup Yorum, est décédée ce vendredi, à Istanbul. La musicienne venait d’entamer son 288e jour de grève de la faim.
Depuis quelques jours, les nouvelles provenant de Turquie étaient préoccupantes. L’état de santé d’Helin Bölek, engagée dans une grève de la faim « jusqu’à la mort », n’a cessé de se dégrader. La chanteuse de la célèbre formation musicale Grup Yorum est décédée ce vendredi, à Istanbul.
Depuis mai 2019, Helin Bölek – aux côtés d’Ibrahim Gökçek – était en grève de la faim pour dénoncer la répression à l’encontre du groupe de musique révolutionnaire et les continuels empêchements organisés par le pouvoir turc. Comme d’autres membres de Grup Yorum, Helin était poursuivie pour « appartenance à une entreprise terroriste ».
Depuis le début des années 2000 la formation musicale est affiliée par le gouvernement au Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple (1) (DHKP-C), d’obédience marxiste-léniniste, inscrit sur la liste des organisations terroristes de la Turquie, de l’Union européenne et des États-Unis. Des accusations « sans fondement » dont les musicien·nes ne cessent de se défendre depuis toutes ces années.
La chanteuse brésilienne Flavia Coelho, revient avec “DNA”. Un album très solaire où se mêlent bossa muffin, reggae, hip-hop, ambiances afro-caribéennes et thèmes engagés qui font écho à la situation politique au Brésil après l’arrivée au pouvoir du Président d’extrême-droite Jair Bolsonaro. Un répertoire conscient et porteur d’espoir qu’elle dévoilera le 29 octobre à la Cigale à Paris et en tournée partout en France à partir du 14 novembre.
Au printemps 1967, le parolier libertaire-anarchiste Étienne Roda-Gil rencontre Julien Clerc à l’Écritoire, café étudiant du Quartier latin. Il lui écrit l’Amour en chantier : « Les rues sont barrées/Les nouveaux murs sont verts/Je vis en plein été/Comme au cœur de l’hiver. » Un an avant 1968, déjà l’esprit de Mai. Quelles chansons fredonne-t-on pendant les jours de la révolte étudiante ?
Les événements de Mai 68 sont faits de chansons, comme celles du groupe Gavroche, de l’artiste-chansonnier Sarkis Cazenave et du musicien de scène Blaise Recoing. Parmi eux, Renaud Séchan – Renaud –, qui, en 1975, chante, dans l’album Amoureux de Paname : « Allez, écoutez-moi, les Gavroches/Vous les enfants de ma ville/Non Paris n’est vraiment pas si moche. » En mai, les chanteurs Évariste, avec Reviens Dany, reviens, et Dominique Grange, avec Chacun de vous est concerné, enregistrent des « 45 Tours pavés », émanation poétique et lyrique de ce qui se passe dans la rue. La pochette est illustrée par Georges Wolinski. Avec sa guitare dans la Sorbonne occupée, Évariste compose une mélodie politique, la Révolution : « Si j’suis tombé par terre/C’est la faute à Nanterre/Le nez dans le ruisseau/C’est la faute à Grimaud », référence à Maurice Grimaud, le préfet de police de Paris pendant Mai 68.
Un bijou de l'Amérique latine et une découverte qui vaut le détour. Ana Tijoux est née à Lille en 1977, alors que ses parents avaient fui la dictature militaire en place au Chili, depuis le coup d'État du 11 septembre 1973, à Valparaíso.
Ana Mária Merino Tijoux, de son nom complet, a ensuite déménagé à Paris dans les années 1980. Elle y a découvert IAM et NTM et s'est mise à la danse hip-hop. Ses parents ont toujours eu en tête de retourner vivre dans leur pays d'origine. Elle a rejoint l'Amérique Latine à 14 ans, juste après le retour de la démocratie. « J'ai suivi mes parents au Chili, la France n'était qu'une étape pour eux. Aujourd'hui, je vis finalement là où je devais naître », raconte la rappeuse, âgée de 40 ans.
Des parents militants
Ana a grandi dans une « ambiance de gauche humaniste ». Les conversations politiques autour de la table ont baigné son enfance et forgé sa façon d'écrire. À 19 ans, elle monte avec trois de ses amis son premier groupe, Mazika. Tous étaient enfants de réfugiés, et sont venus vivre au Chili, sans y être nés. « C'est le groupe qui m'a fait grandir », se rappelle-t-elle.