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"Lequel d'entre vous peut jeter la pierre à Cahuzac ? Racailles ! Claude Guéant, Racailles ! Balkany, Racailles ! Jean-François Copé, Racailles !" Dans son nouveau titre, "Racailles", de l'album "Mouhammad Alix" qui sortira au mois de septembre, le rappeur Kery James s'en prend directement aux politiques français, et signe l'hymne d'une banlieue insoumise éloignée des élites représentatives.
« Comme des lions », un film documentaire racontant le combat des salariés de PSA
Pendant deux ans, des salariés de PSA Aulnay se sont opposé à la fermeture de leur usine. Bien sur, ils n'ont pas empêché la fermeture. Mais ils ont mis à jours les mensonges de la direction, les faux prétextes, les promesses sans garanties, les raisons de la faiblesse de l'état.
Ils se sont même découverts décideurs. Ils ont ouvert une brèche dans le mur du désespoir.
Et ça, donne un film tonique, lucide sans être morose, combatif.
Lire la suite, entretien avec la réalisatrice Françoise Davisse}}}
En quelques heures, le nouveau clip de Beyoncé «Formation (Dirty)» dépasse les 5 millions de vues.C'est l'une des chansons les plus engagées de la reine Beyoncé et son premier single depuis 2014.
Artistiquement, le son novateur de «Formation» crée une rupture avec les précédents tubes de la chanteuse. Plus rauque et traînante, même sa voix a un peu changé. Côté performance chorégraphique, la bombe américaine danse encore mieux que sur «Crazy in love» et insuffle des mouvements innovants.
Dans les textes, elle met en scène l'affirmation de soi, l'un des fils rouges de ses chansons. Mais cette fois-ci, l'artiste aborde directement des thématiques politiques et sociales comme les brutalités policières, l'ouragan Katrina et le pouvoir financier des afro-américains.
Jean, J’aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J’aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu’à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j’étais à Entraigues il n’y a pas si longtemps et je n’ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c’est sacré !
Pardon te t’emmerder, mais l’heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que Le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d’idées, je ne sais pas si tu vois tout de là-haut, ou si tu n’as que les titres d’une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l’heure est grave !
Jean, écoute-moi, écoute-nous, écoute cette France que tu as si bien chantée, écoute-là craquer, écoute la gémir, cette France qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites économies, celle qui meurt au travail, qui s’abîme les poumons, celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui s’immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer à coups de charters, celle que l’on traque comme d’autres en d’autres temps que tu as chantés, celle qu’on fait circuler à coups de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de ceux-là qui savent déjà que le meilleur n’est pas pour eux, celle à qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leur corps témoignent encore du labeur, celle de ces réfugiés dans leur propre pays qui vivent dehors et à qui l’on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette France de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette France qui pleure quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu arrête l’essentiel...
Anne Frank, auteure du célèbre journal éponyme a été arrêtée le 4 août 1944.
Déportée, elle décédera dans un camp. Son oeuvre lui survit. Plus qu'un journal, c'est un mythe. «Le Journal d'Anne Frank» est un monument de la littérature contemporaine.
Un texte vibrant et émouvant sur le quotidien d'une jeune fille juive ayant fui l'Allemagne pour les Pays-Bas et qui a vécu dans la clandestinité avec sa famille pendant deux ans.
Composée par Pascal Danel, Daniel Guichard a retracé sa vie dans une magnifique chanson : Anna
A ne pas manquer, "A peine j'ouvre les yeux", le premier film de Leyla Bouzid, un film qui fait du bien en cette fin d'année difficile et violente, parce que la cinéaste signe, en musique, un véritable hymne à la liberté, l'hymne de toute une partie de la jeunesse arabe.
A Tunis, en 2010, Farah, qui vient d'obtenir une mention au baccalauréat, vit seule avec sa mère. Celle-ci voudrait qu'elle devienne médecin mais la jeune fille ne rêve que de musique. Avec son groupe de rock, elle prend des risques en chantant des paroles qui dressent un portrait peu flatteur des dirigeants du pays. Elle est un peu insouciante quand elle se produit, avec ses amis, dans un bar rempli d'hommes. Sa mère craint pour sa sécurité et la rappelle à l'ordre. Mais Farah est une rebelle. Un jour, Bohrène, son petit ami, arrive en retard à une répétition. La veille, il a été arrêté et brutalisé par la police...
Quand un soldat est une chanson datée de 1952, écrite par Francis Lemarque (1917-2002), qui signe à la fois les paroles et la musique et interdite quasi immédiatement par le Gouvernement.
La censure intervient en 1953 à un moment où l'armée française très engagée sur la guerre d'Indochine est dans une mauvaise passe face à la guérilla livrée par les populations locales contre les forces françaises, qui connaissent des problèmes en hommes et en moyens.
Ces faits seront suivis de la défaite de la France en 1954.
Deux titres sont particulièrement visés à cette époque : Quand un soldat et Le Déserteur de Boris Vian sorti en 1954.
Le trompettiste touche à tout Ibrahim Maalouf vient de publier un clip choc pour illustrer sa reprise de "Run The World (Girls)", l'hymne féministe de Beyoncé. Une vidéo très tendue qui concrétise dans un futur proche quelques unes des pires craintes qu'ont fait naître à la fois les récents attentats, l'état d'urgence et la montée de l'extrême-droite aux élections régionales.
Un futur terrifiant
Nous sommes en France en 2027. A la radio, on annonce une mesure gouvernementale : les personnes dites "différentes" seront contraintes de porter des badges de reconnaissance sur leurs vêtements.
Par ailleurs, des réseaux clandestins tenus par "des groupuscules féminins dissidents et non armés" sont sous surveillance. Malgré l'interdiction de tout rassemblement, ils "encouragent les mélanges entre populations différentes et Français de souche", illégaux depuis 2020.