Chansons
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Hugues Aufray : « Mon rôle, c’est celui de fraterniser »
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Une belle histoire Et toi, camarade, connais-tu Allain Leprest ?
C’est un livre exceptionnel qu’ont publié les Éditions de l’Archipel.
Il s’intitule Donne-moi de mes nouvelles et contient l’intégrale des chansons enregistrées d’Allain Leprest, celles qu’il a chantées lui-même et beaucoup d’autres que Romain Didier, qui en composa très souvent les musiques, ou Francesca Solleville, Yves Jamait, Olivia Ruiz et plus de vingt artistes ont interprété.
376 textes (il en reste à retrouver !), qui permettent de mesurer l’importance d’Allain Leprest, l’héritage qu’il a laissé derrière lui, et de comprendre pourquoi tant de jeunes chanteuses et chanteurs puisent dans son œuvre. Car ce mot tant galvaudé, comme celui de poète, attribué libéralement au moindre scribouillard muni d’un dictionnaire de rimes, justifie pleinement l’admiration d’un Claude Nougaro ou d’un Jean-Louis Trintignant, comme les propos de Jean d’Ormesson, lequel, en matière de poésie et en admirateur inconditionnel d’Aragon, savait de quoi il parlait, qui voyait en Allain Leprest le « Rimbaud du XXe siècle ».
C’est un beau récit qu’offre Roger Martin à Liberté Actus. Auteur à succès de romans noirs, il revient sur l’œuvre dantesque d’Allain Leprest, véritable « Rimbaud à voix de clope ».
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La Lutte est belle : un album pour les 130 ans de la CGT
L’air de « L’Internationale », « Bella Ciao » ou encore « Le Chant des partisans » résonnent dans nos rassemblements et cortèges. Mais que chanteront les foules de travailleurs·ses dans un siècle ? L’ambition de La Lutte est belle !, l’album des 130 ans de la CGT, c’est de transmettre des chants de luttes historiques mais aussi d’inventer les airs de contestation et de résistance pour accompagner les combats présents et à venir.
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Fête de l’Humanité 1977 : Miriam Makeba, en exil dans son pays, à la Fête chez elle
La chanteuse et combattante sud-africaine avait fait un premier passage remarqué à la Fête de l’Humanité en 1972. Toujours en exil, elle revient cinq and plus tard en icône du combat contre l’apartheid, quelques mois seulement après les massacres de Soweto.
Miriam Makeba, née le 4 mars 1932 à Johannesbourg en Afrique du Sud et morte le 9 novembre 2008 à Castel Volturno en Italie, est une chanteuse d'ethno-jazz et une militante politique sud-africaine, naturalisée guinéenne dans les années 1960, puis algérienne en 1972. Elle est parfois surnommée « Mama Africa »
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MC Solaar, l’homme qui tombe à pic
Le rappeur n'a pas perdu le tempo. En mars, il sortait « Lueurs célestes », premier volet d'un triptyque teinté de notes cubaines, de french touch et de funk, dont la suite paraît à la rentrée. Il sera le samedi 14 septembre sur la scène Angela Davis de la fête de l'Humanité 2024
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Alicia Leos, fondatrice d’un mariachi 100 % féministe
Cette passionnée de ranchera a créé le premier ensemble français de cette musique traditionnelle mexicaine composé exclusivement de femmes... et résolument engagées.Comme souvent au Mexique, tout a commencé au son des guitares et des trompettes, des violons et de la vihuela, sans oublier le profond guitarrón. Nous sommes en 1998, État du Chihuahua (Nord) : Alicia Leos n’a pas encore 20 ans quand elle écoute pour la première fois la célèbre version par Pedro Fernandez de la chanson l’Aventurier, un grand classique du mariachi. Le rythme est endiablé, les paroles aussi excentriques qu’impayables : d’une pointe à l’autre du pays, de Cancún à Tijuana, difficile de résister à l’entraînante allégresse que provoque cette chanson à la gloire d’un sympathique bon vivant, chaleureux troubadour et bohème, qui sait conquérir les cœurs des femmes comme personne. « À l’époque, je n’avais pas encore conscience d’être féministe, mais je sentais bien que quelque chose clochait », explique-t-elle.
Il lui faudra un peu de temps pour se rendre compte que, derrière des sous-entendus polissons, se cachent en réalité des propos ultra-machistes, « un maillon de plus dans cette chaîne de normalisation du harcèlement des femmes ». Comme dans nombre de pays latino-américains, le Mexique voit en effet la violence du patriarcat se répandre jusque dans les chansons les plus populaires d’une musique traditionnelle qui fait pourtant sa fierté, reconnue patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.
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Mort de la « camarade avec une guitare » Giovanna Marini
Ethnomusicologue, enseignante à Paris-VIII, Giovanna Marini a connu les plus grands intellectuels italiens de son temps et œuvrait à diffuser le répertoire de la musique populaire de son pays.
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Imany : « La musique reste un milieu de mecs »
Elle est disque d’or dans six pays. Ses trois albums se sont vendus à des centaines de milliers d’exemplaires et ses concerts se jouent à guichets fermés partout dans le monde. Son nom de scène, Imany, elle l’a choisi en référence à la princesse insoumise d'« Un prince à New York ». Ironie de la vie, cela veut aussi dire « ma foi », « mon espoir » en swahili, langue officielle du Kenya. Cela colle si bien à cette passeuse d’émotions. Elle nous parle de ses colères, de ses inspirations et de ses combats.
