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La chanteuse et combattante sud-africaine avait fait un premier passage remarqué à la Fête de l’Humanité en 1972. Toujours en exil, elle revient cinq and plus tard en icône du combat contre l’apartheid, quelques mois seulement après les massacres de Soweto.
Miriam Makeba, née le 4 mars 1932 à Johannesbourg en Afrique du Sud et morte le 9 novembre 2008 à Castel Volturno en Italie, est une chanteuse d'ethno-jazz et une militante politique sud-africaine, naturalisée guinéenne dans les années 1960, puis algérienne en 1972. Elle est parfois surnommée « Mama Africa »
Le rappeur n'a pas perdu le tempo. En mars, il sortait « Lueurs célestes », premier volet d'un triptyque teinté de notes cubaines, de french touch et de funk, dont la suite paraît à la rentrée. Il sera le samedi 14 septembre sur la scène Angela Davis de la fête de l'Humanité 2024
Cette passionnée de ranchera a créé le premier ensemble français de cette musique traditionnelle mexicaine composé exclusivement de femmes... et résolument engagées.
Comme souvent au Mexique, tout a commencé au son des guitares et des trompettes, des violons et de la vihuela, sans oublier le profond guitarrón. Nous sommes en 1998, État du Chihuahua (Nord) : Alicia Leos n’a pas encore 20 ans quand elle écoute pour la première fois la célèbre version par Pedro Fernandez de la chanson l’Aventurier, un grand classique du mariachi. Le rythme est endiablé, les paroles aussi excentriques qu’impayables : d’une pointe à l’autre du pays, de Cancún à Tijuana, difficile de résister à l’entraînante allégresse que provoque cette chanson à la gloire d’un sympathique bon vivant, chaleureux troubadour et bohème, qui sait conquérir les cœurs des femmes comme personne. « À l’époque, je n’avais pas encore conscience d’être féministe, mais je sentais bien que quelque chose clochait », explique-t-elle.
Il lui faudra un peu de temps pour se rendre compte que, derrière des sous-entendus polissons, se cachent en réalité des propos ultra-machistes, « un maillon de plus dans cette chaîne de normalisation du harcèlement des femmes ». Comme dans nombre de pays latino-américains, le Mexique voit en effet la violence du patriarcat se répandre jusque dans les chansons les plus populaires d’une musique traditionnelle qui fait pourtant sa fierté, reconnue patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.
Ethnomusicologue, enseignante à Paris-VIII, Giovanna Marini a connu les plus grands intellectuels italiens de son temps et œuvrait à diffuser le répertoire de la musique populaire de son pays.
Elle est disque d’or dans six pays. Ses trois albums se sont vendus à des centaines de milliers d’exemplaires et ses concerts se jouent à guichets fermés partout dans le monde. Son nom de scène, Imany, elle l’a choisi en référence à la princesse insoumise d'« Un prince à New York ». Ironie de la vie, cela veut aussi dire « ma foi », « mon espoir » en swahili, langue officielle du Kenya. Cela colle si bien à cette passeuse d’émotions. Elle nous parle de ses colères, de ses inspirations et de ses combats.
Chanson L’artiste engagée vogue à travers des inspirations allant du folk au chaâbi, du rock au flamenco.
On l’appelle « la Tracy Chapman du Maghreb ». Connue pour son style folk-chaâbi envoûtant, Souad Massi est une voix féminine incontournable d’Afrique du Nord. Née en 1972 à Alger, l’artiste grandit dans une famille de mélomanes. Elle rencontre très jeune le chaâbi, genre musical populaire algérien qui infuse toute son œuvre, et étudie la musique arabo-andalouse. Ces sources puisées aux racines traditionnelles sont nourries d’influences rock, blues, pop et folk. Dans cet entrelacement réside la puissance de l’artiste.
Après deux années de privation, le public attendait un événement de cette ampleur pour signifier aux artistes leur soutien. Quel écrin plus adapté qu’une scène de La Courneuve pour renouer avec cette culture qui a tant manqué à tous ?
Dans son tube, écrit en 1985 avec la complicité de Richard Seff, le chanteur toulousain raconte la galère d’une jeune femme qui cherche dans un bar miteux l’homme qui l’aidera à émigrer. Un texte en adéquation avec l’époque.
«Au Macumba, elle danse tous les soirs, pour les dockers du port qui ne pensent qu’à boire », chantait Jean-Pierre Mader en 1985. Le morceau est resté vingt-trois semaines au Top 50. Tout le monde à l’époque a dansé dessus. Et pourtant, cette chanson raconte une histoire triste, celle d’une jeune femme qui émigre et se retrouve coincée dans un bar malfamé. De l’héroïne de Macumba, on ne connaît pas grand-chose, si ce n’est qu’elle « offre son corps contre quelques dollars ». Seul lien tangible de sa solitude, dans cette atmosphère poisseuse, on sait « qu’elle a quitté son île (…) dans les cales d’un cargo », ivre de rêves d’une vie meilleure, « loin des bidonvilles ».