A ne pas manquer, "A peine j'ouvre les yeux", le premier film de Leyla Bouzid, un film qui fait du bien en cette fin d'année difficile et violente, parce que la cinéaste signe, en musique, un véritable hymne à la liberté, l'hymne de toute une partie de la jeunesse arabe.
A Tunis, en 2010, Farah, qui vient d'obtenir une mention au baccalauréat, vit seule avec sa mère. Celle-ci voudrait qu'elle devienne médecin mais la jeune fille ne rêve que de musique. Avec son groupe de rock, elle prend des risques en chantant des paroles qui dressent un portrait peu flatteur des dirigeants du pays. Elle est un peu insouciante quand elle se produit, avec ses amis, dans un bar rempli d'hommes. Sa mère craint pour sa sécurité et la rappelle à l'ordre. Mais Farah est une rebelle. Un jour, Bohrène, son petit ami, arrive en retard à une répétition. La veille, il a été arrêté et brutalisé par la police...