La chanteuse brésilienne Flavia Coelho, revient avec “DNA”. Un album très solaire où se mêlent bossa muffin, reggae, hip-hop, ambiances afro-caribéennes et thèmes engagés qui font écho à la situation politique au Brésil après l’arrivée au pouvoir du Président d’extrême-droite Jair Bolsonaro. Un répertoire conscient et porteur d’espoir qu’elle dévoilera le 29 octobre à la Cigale à Paris et en tournée partout en France à partir du 14 novembre.
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Flavia Coelho : « Il n’y a qu’avec l’espoir qu’on peut changer les choses»
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Fabian Ordonez : « Papa le plus connu de France »
Après 40 ans de carrière, le papa de Bigflo & Oli sort un quatrième album entre salsa et chanson française. De son village de la Pampa en Argentine à la Ville rose, il reste animé par sa passion pour la scène.
Un disque d’or de Bigflo & Oli accroché au mur, des maillots de football argentins dédicacés par Maradona, des disques de salsa qui trainent sur tous les meubles de la maison. Pas de doute, nous sommes bien chez Fabian Ordonez, le père des deux rappeurs toulousains.
Sa casquette vissée sur la tête et son chien Pampa à ses pieds, le natif de Realicó en Argentine se souvient de son enfance.
« J’ai grandi dans un cocon très familial et j’étais un peu le chouchou du village », confie-t-il, le regard joueur et l’accent chantant.
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Kandy Guira, l'Amazone du Faso
Après M’Ba ("maman" en dioula), un premier single paru uniquement sur le territoire burkinabè en 2009, Kandy Guira conquière l’international avec un EP nommé Tek la Runda. Mannequin, comédienne, danseuse mais avant tout chanteuse, elle s’ouvre sur un nouveau répertoire afro pop teinté d’électro. Artiste solaire, l’Amazone du Faso prône l’émancipation de la femme dans ses chansons.
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De quelles manières Mai 68 fut-il une révolution culturelle ?
Au printemps 1967, le parolier libertaire-anarchiste Étienne Roda-Gil rencontre Julien Clerc à l’Écritoire, café étudiant du Quartier latin. Il lui écrit l’Amour en chantier : « Les rues sont barrées/Les nouveaux murs sont verts/Je vis en plein été/Comme au cœur de l’hiver. » Un an avant 1968, déjà l’esprit de Mai. Quelles chansons fredonne-t-on pendant les jours de la révolte étudiante ?
Les événements de Mai 68 sont faits de chansons, comme celles du groupe Gavroche, de l’artiste-chansonnier Sarkis Cazenave et du musicien de scène Blaise Recoing. Parmi eux, Renaud Séchan – Renaud –, qui, en 1975, chante, dans l’album Amoureux de Paname : « Allez, écoutez-moi, les Gavroches/Vous les enfants de ma ville/Non Paris n’est vraiment pas si moche. » En mai, les chanteurs Évariste, avec Reviens Dany, reviens, et Dominique Grange, avec Chacun de vous est concerné, enregistrent des « 45 Tours pavés », émanation poétique et lyrique de ce qui se passe dans la rue. La pochette est illustrée par Georges Wolinski. Avec sa guitare dans la Sorbonne occupée, Évariste compose une mélodie politique, la Révolution : « Si j’suis tombé par terre/C’est la faute à Nanterre/Le nez dans le ruisseau/C’est la faute à Grimaud », référence à Maurice Grimaud, le préfet de police de Paris pendant Mai 68.
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Ana Tijoux, chanteuse rappeuse, et citoyenne politique Franco-Chilienne
Rencontre
Un bijou de l'Amérique latine et une découverte qui vaut le détour. Ana Tijoux est née à Lille en 1977, alors que ses parents avaient fui la dictature militaire en place au Chili, depuis le coup d'État du 11 septembre 1973, à Valparaíso.
Ana Mária Merino Tijoux, de son nom complet, a ensuite déménagé à Paris dans les années 1980. Elle y a découvert IAM et NTM et s'est mise à la danse hip-hop. Ses parents ont toujours eu en tête de retourner vivre dans leur pays d'origine. Elle a rejoint l'Amérique Latine à 14 ans, juste après le retour de la démocratie. « J'ai suivi mes parents au Chili, la France n'était qu'une étape pour eux. Aujourd'hui, je vis finalement là où je devais naître », raconte la rappeuse, âgée de 40 ans.
Des parents militants
Ana a grandi dans une « ambiance de gauche humaniste ». Les conversations politiques autour de la table ont baigné son enfance et forgé sa façon d'écrire. À 19 ans, elle monte avec trois de ses amis son premier groupe, Mazika. Tous étaient enfants de réfugiés, et sont venus vivre au Chili, sans y être nés. « C'est le groupe qui m'a fait grandir », se rappelle-t-elle.
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Ali Primera : El Cantor del Pueblo
Ali Primera avait pour d'habitude de se consacrer à la lutte pour le peuple, de chanter pour les masses populaires, et à entretenir une impressionnante solidarité avec celle qu'il appelait « La Patria Buena ».
Il affronte de nombreuses pressions, ainsi que plusieurs attentats contre sa personne (dont le jet d'une grenade lacrymogène dans son appartement).
Il meurt le 16 février 1985, dans un accident de la route sur l'Autopista Valle-Coche de Caracas (accident ou meutre ?), alors qu'il rentrait d'une séance d'enregistrement de son prochain disque. .
Biographie
Alí Rafael Primera Rosell a eu pour parents Antonio Primera et Carmen Adela Rossell. Son père fut tué lorsqu'il avait trois ans, au cours d'une fusillade provoquée par une tentative d'évasion de prisonniers de la prison de Coro.
Alí Primera accompagne alors sa mère et ses deux frères dans diverses villes tout en continuant ses études, Alí Primera exerce de nombreux métiers, de cireur de chaussures à boxeur.
En 1960 il déménage avec sa famille à Caracas où il est inscrit au Liceo Caracas. En 1964, après avoir obtenu son baccalauréat, il intègre l'Université Centrale du Venezuela, où il étudie la chimie. Il démarre simultanément une carrière d'auteur-compositeur, d'abord comme passe-temps, puis à temps complet. Ses deux premières chansons, Humanidad et "No basta rezar" (cette dernière est présentée au Festival de la Canción de Protesta organisé en 1967 par l'Université des Andes en Colombie) lui apportent rapidement une certaine notoriété.
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Keny Arkana : « On s’enfonce dans l’obscurantisme »
Entretien réalisé par Victor Hache, L'Humanité
Keny Arkana est l’une des rares femmes à s’être imposée dans le milieu du rap. L’artiste marseillaise au hip-hop antisystème sort l’Esquisse et fait la tournée des festivals, avant la sortie début 2018 d’un nouvel opus, Exode. Entretien...
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Damien Saez : « Ouvrons les bras et élargissons la culture »
Damien Saez : « Pouvoir exercer sa passion n’est pas donné à tout le monde. Il faut de l’acharnement, y croire. » Wagram MusicEntretien réalisé par Victor Hache, L'HumanitéDans Mon pays je t’écris, une des chansons du Manifeste Acte I, vous dites : « Ils sont morts les Vinci, les Rimbaud, les Voltaire. Mon pays c’est l’enfer, la misère des cerveaux. » C’est une vision à la fois radicale et pessimiste. Vous pensez que la culture a disparu en France ?....