La bande originale du film a été composée et écrite par Philippe Sarde et Jean-Roger Caussimon. Au delà des illustrations sonores très riches (extraits d'opéras et airs populaires de la fin du XIXe siècle), le réalisateur a commandé trois chansons spécialement écrites pour le film.
La première chanson, intitulée Sigismond le Strasbourgeois, est une chanson aux airs patriotiques qui retrace la vie d'un jeune Alsacien ayant opté pour la France en 1871 et qui choisit de s'engager dans l'armée pour partir dans les colonies. La seconde chanson a été composée sur le mode de la complainte, un genre populaire que chantaient des chansonniers qui parcouraient les routes, inventaient des chansons s'inspirant de l'actualité, les interprétaient et les vendaient par feuillets.
Elle s'appelle La Complainte de Bouvier l'éventreur et est interprétée dans le film par Jean-Roger Caussimon lui-même. La dernière chanson, qui conclut le film, est quant à elle inspirée des chants révolutionnaires de la Commune de Paris. Elle s'intitule La Commune est en lutte et sert à deux reprises d'illustration sonore au film : la première fois — interprétée par Michel Galabru — lorsque Joseph Bouvier attend les gendarmes encerclé par les bergers qui l'ont pris en flagrant délit, et la seconde fois lors de la scène finale qui retrace une grève ouvrière réprimée par la gendarmerie.
Cette dernière chanson a fait l'objet de plusieurs interprétations :
- La commune est en lutte, par Jean-Roger Caussimon ;
- La commune est en lutte, concert de Jean-Roger Caussimon ;
- La Commune est en lutte, par Serge Utgé-Royo ;
- et Dominique Grange.