«Car aucune femme sur la planète
N’s’ra jamais plus con que son frère
A part bien sûr Madame Thatcher »
Cette chanson écrite par Renaud sur une musique de Jean-Pierre Bucolo sème la colère en Grande Bretagne lorsqu’en 1986 elle rentre dans le hit-parade. Mme Tatcher est cette première ministre amie personnelle du dictateur Pinochet et son soutien avec ses amis américains lorsqu’il fait assassiner le président Allende au Chili.
C’est elle qui est responsable de la mort du député Bobby Sands en Irlande de par son intransigeance, et c’est elle qui a mené une politique ultra libérale en Grande Bretagne licenciant des dizaines de milliers de mineurs et en mettant à genou les syndicats.
Renaud a vu juste dans cette chanson : Tatcher n’avait rien d’une sensibilité féminine, c’était un véritable monstre de cruauté et d’inhumanité qui lui a valu le surnom de sorcière.
Femmes du monde ou bien putains
Qui, bien souvent, êtes les mêmes
Femmes normales, stars ou boudins
Femelles en tout genre, je vous aime
Même à la dernière des connes
Je veux dédier ces quelques vers
Issus de mon dégoût des hommes
Et de leur morale guerrière
Car aucune femme sur la planète
N’s’ra jamais plus con que son frère
Ni plus fière ni plus malhonnête
A part peut-être, Madame Thatcher
Femme je t’aime parce que
Lorsque le sport devient la guerre
Y’a pas de gonzesses, ou si peu
Dans les hordes des supporters
Ces fanatiques fous furieux
Abreuvés de haine et de bière
Déifiant les crétins en bleu
Insultant les salauds en vert
Y’a pas de gonzesse hooligan
Imbéciles et meurtrière
Y’en a pas, même en Grande-Bretagne
A part, bien sûr, Madame Thatcher
Femme je t’aime parce que
Une bagnole entre les pognes
Tu n’deviens pas aussi con que
Ces pauvres tarés qui se cognent
Pour un phare un peu amoché
Ou pour un doigt tendu bien haut
Y’en a qui vont jusqu’à flinguer
Pour sauver leur auto-radio
Le bras d’honneur de ces cons-là
Aucune femme n’est assez vulgaire
Pour l’employer à tour de bras
A part, peut-être, Madame Thatcher