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  • PAUL ROBESON FILS D'ESCLAVE

    Paul Robeson est né à Princeton (New Jersey, USA) en 1898, était le fils d’un esclave marron de Caroline du Nord.

    D’abord pasteur, puis professeur, il se tourna, après s’être installé en Angleterre dès 1920 pour échapper à la ségrégation, vers le cinéma et la chanson, grâce à une remarquable voix de basse qui allait le rendre célèbre.

    En tant qu’acteur, Robeson est notamment connu pour son interprétation du film The Emperor Jones de Dudley Murphy en 1933.

    En 1936 il alla soutenir le bataillon Abraham Lincoln, composé de volontaire américains participant aux Brigades Internationales en Espagne.

    Ne se contentant pas d’interpréter des chansons engagées, Robeson, véritable militant, n’hésita pas à se rendre en Union soviétique pour y dénoncer le racisme américain et la ségrégation.

    Rentré aux États-Unis pendant la guerre et accusé d’être un communiste il se vit confisquer son passeport.

    Un concert de Robeson, organisé à Peekskill, au nord de New York en 1949, suscita de violents affrontements. Les sympathisants du Ku Klux Klan, qui voulaient empêcher cette manifestation, y reçurent le soutien de la police.

    En 1959 il se rendit à la fête de l'Humanité où il reçut une accueil enthousiaste.

    Eugène Bullard, qui  était venu en bus assister au concert de son ami Robeson, y fut battu et matraqué.

    Paul Robeson fut l’un des premiers à faire campagne contre l’apartheid en Afrique du Sud.

    Outre une vingtaine de films, pour la plupart britanniques, Robeson a été immortalisé par son interprétation de la chanson Old Man River.

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  • États-Unis : Kshama Sawant, 
de Bombay à Seattle via le socialisme

    Elles et les combats d'aujourd'hui. Élue conseillère municipale socialiste, l’ancienne militante d’Occupy fait adopter le Smic à 15 dollars de l’heure pour tous les salariés 
de Seattle. Son nouveau combat : le contrôle des loyers.

    Une militante socialiste, née en Inde, fraîchement ­naturalisée américaine, élue conseillère municipale, sous l’étiquette « socialiste », d’une grande cité de son nouveau pays face au candidat de la toute-puissante machine démocrate. Un combat pour la justice sociale : un salaire minimum décent.

    Des salariés – ­notamment des femmes africaines-américaines et hispaniques – qui vivent pour la plupart leur premier mouvement de grève. Et au final, une victoire : pas un salaire en dessous de 15 dollars de l’heure à Seattle, la ville d’Amazon et de Starbucks.

    Ce petit ­synopsis pourrait ressembler à une fiction pour magazine progressiste, voire à un conte empli de bons sentiments à faire dormir debout d’indécrottables optimistes. Or… Il s’agit bel et bien d’une histoire américaine du XXIe siècle, dont Kshama Sawant est une actrice majeure.

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