En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
« Comme des lions », un film documentaire racontant le combat des salariés de PSA
Pendant deux ans, des salariés de PSA Aulnay se sont opposé à la fermeture de leur usine. Bien sur, ils n'ont pas empêché la fermeture. Mais ils ont mis à jours les mensonges de la direction, les faux prétextes, les promesses sans garanties, les raisons de la faiblesse de l'état.
Ils se sont même découverts décideurs. Ils ont ouvert une brèche dans le mur du désespoir.
Et ça, donne un film tonique, lucide sans être morose, combatif.
Lire la suite, entretien avec la réalisatrice Françoise Davisse}}}
En quelques heures, le nouveau clip de Beyoncé «Formation (Dirty)» dépasse les 5 millions de vues.C'est l'une des chansons les plus engagées de la reine Beyoncé et son premier single depuis 2014.
Artistiquement, le son novateur de «Formation» crée une rupture avec les précédents tubes de la chanteuse. Plus rauque et traînante, même sa voix a un peu changé. Côté performance chorégraphique, la bombe américaine danse encore mieux que sur «Crazy in love» et insuffle des mouvements innovants.
Dans les textes, elle met en scène l'affirmation de soi, l'un des fils rouges de ses chansons. Mais cette fois-ci, l'artiste aborde directement des thématiques politiques et sociales comme les brutalités policières, l'ouragan Katrina et le pouvoir financier des afro-américains.
« Je voudrais qu’on ait une pensée pour les victimes des attentats et puis je voudrais aussi qu’on ait une pensée pour les victimes des flics, qui sont en train de manifester en ce moment même contre l’état d’urgence ». C’est avec ces mots que Captain Simard commence sa nouvelle chanson « Vive la France ! C’est l’état d’urgence », remplie d’ironies et de dénonciations des conséquences du tournant sécuritaire du gouvernement.
« Faut pas sortir, faut avoir peur, supprimer l’happy hour… Vive la France ! C’est l’état d’urgence ». C’est clair. « Ils ont mis des agents. Ici, là-bas, tout le temps. Pour faire peur aux méchants même s’ils font semblant. Il faut les accepter, c’est la sécurité. Faut se prêter aux fouilles, se laisser pétrir les couilles ; enlever son manteau pour aller au boulot, et puis vider son sac pour se rendre à la fac. Et se déshabiller pour aller au musée, encore le toucher rectal avant d’aller au bal. Vive la France… ». L’ambiance est décrite.
Nous avons alors interrogé cet artiste, venu du Rock and roll et du Free Jazz qui, avec ironie et satire, sait se moquer en chanson des puissants, des racistes, des homophobes…