La lega est une chanson de lutte italienne originaire de la région de Padoue ; elle était chantée par les mondine, les repiqueuses de riz de la plaine du Pô. Elle est le symbole des révoltes des ouvriers agricoles contre les patrons à la fin du XIXe siècle, au moment où ont commencé à se fonder les ligues socialistes.
On peut l'entendre dans le film 1900 de Bernardo Bertolucci quand les paysannes sous la conduite d'Anna, la femme d'Olmo, manifestent contre l'expulsion des fermiers qui n'ont pas pu règler leur loyer aux riches propriétaires.
Bien que nous soyons des femmes
Nous n'avons pas peur
Pour l'amour de nos enfants
Pour l'amour de nos enfants
Bien que nous soyons des femmes
Nous n'avons pas peur
Pour l'amour de nos enfants
En ligue nous nous mettons
A oilì oilì oilà
Et la ligue grandira
Et nous autres socialistes
Et nous autres socialistes
A oilì oilì oilà
Et la ligue grandira
Et nous-autres socialistes
Nous voulons la liberté
Et la liberté n'arrive pas
Parce qu'il n'y a pas d'union
Les jaunes avec le patron
Les jaunes avec le patron
Et la liberté n'arrive pas
Parce qu'il n'y a pas d'union
Les jaunes avec le patron
Sont tous à supprimer
A oilì oilì oilà
Et la ligue grandira
Et nous autres socialistes
Et nous autres socialistes
A oilì oilì oilà
Et la ligue grandira
Et nous-autres socialistes
Nous voulons la liberté
Bien que nous soyons des femmes
Nous n'avons pas peur
Nous avons de belles et bonnes langues
Nous avons de belles et bonnes langues
Bien que nous soyons des femmes
Nous n'avons pas peur
Nous avons de belles et bonnes langues
Et nous nous défendons bien
A oilì oilì oilà
Et la ligue grandira
Et nous autres socialistes
Et nous autres socialistes
A oilì oilì oilà
Et la ligue grandira
Et nous-autres socialistes
Nous voulons la liberté
Et vous autres beaux messieurs
Qui avez tant d'orgueil
Rabaissez votre superbe
Rabaissez votre superbe
Et vous autres beaux messieurs
Qui avez tant d'orgueil
Rabaissez votre superbe
Et ouvrez votre portefeuille
A oilì oilì oilà
Et la ligue grandira
Et nous autres travailleuses
Et nous autres travailleuses
A oilì oilì oilà
Et la ligue grandira
Et nous-autres travailleuses
Nous voulons être payées