Dans son tube, écrit en 1985 avec la complicité de Richard Seff, le chanteur toulousain raconte la galère d’une jeune femme qui cherche dans un bar miteux l’homme qui l’aidera à émigrer. Un texte en adéquation avec l’époque.
« Au Macumba, elle danse tous les soirs, pour les dockers du port qui ne pensent qu’à boire », chantait Jean-Pierre Mader en 1985. Le morceau est resté vingt-trois semaines au Top 50. Tout le monde à l’époque a dansé dessus. Et pourtant, cette chanson raconte une histoire triste, celle d’une jeune femme qui émigre et se retrouve coincée dans un bar malfamé. De l’héroïne de Macumba, on ne connaît pas grand-chose, si ce n’est qu’elle « offre son corps contre quelques dollars ». Seul lien tangible de sa solitude, dans cette atmosphère poisseuse, on sait « qu’elle a quitté son île (…) dans les cales d’un cargo », ivre de rêves d’une vie meilleure, « loin des bidonvilles ».